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Le quartier

Pendant longtemps la cité des ducs a affiché un caractère moyenâgeux. Son cœur battait autour de la place du Bouffay. Finalement trop à l’étroit dans le corset de son enceinte médiévale la ville a progressivement réaménagé son centre historique. Or subsistent des monuments et des souvenirs qui se mêlent désormais à la modernité, et “le Bouffay” qui perdure avec le château et la cathédrale tel un repère pour tout ce qui concerne la genèse de la ville.

Principalement piétonnier il continue de se révéler comme l’âme de la ville. Le nom des rues et ruelles y évoque les anciennes corporations du Moyen Âge : rues du Vieil Hôpital, des Echevins, de la Boucherie, des Petites Ecuries, place du Change…

Selon son cheminement, on peut y croiser des maisons à colombage ou les vestiges d’une vieille cheminée Renaissance accrochée par le temps au flanc d’un bâtiment. Lieu de croisements, de rencontres, de sorties, d’achats ou encore de flâneries il fourmille toujours d’une foule continuelle. Quoi que l’on fasse à Nantes, le Bouffay est le quartier où l’on va ou d’où l’on vient.

La place du Bouffay

Son petit marché couvert laisse mal supposer que s’y tenaient jadis les tournois, les foires, les processions ou les exécutions, de même qu’il faut deviner que la Loire passait à quelques mètres, du côté ouvert de la place.

Tout cela est aujourd’hui remplacé par les étudiants qui viennent investir les terrasses de café aux premiers rayons du soleil printanier comme si telle avait toujours été la finalité de cette place.

Le château des ducs de Bretagne

Laissez-vous envoûter par cinq siècles d’histoire… Dernier château des bords de Loire avant l’océan, ce monument breton avec ses remarquables bâtiments du 15e et du 17e siècle vous entraîne dans la magie d’un véritable voyage au cœur de l’histoire. Construit par François II, dernier duc de Bretagne, puis par sa fille Anne de Bretagne, deux fois reine de France, le château abrite un palais résidentiel aux façades raffinées avec ses loggias Renaissance.

Grâce à une restauration de grande envergure, le château qui accueille un musée d’histoire à la scénographie très contemporaine est entièrement accessible à la visite. La cour, le circuit complet des remparts, le jardin des douves, la mise en lumière nocturne sont autant de visites inoubliables pour toute la famille.

La cathédrale

C’est un quatrain gravé à l’arrière des portes qui rappelle que sa première pierre fut posée en 1434. Un des plus longs chantiers de l’architecture religieuse en France commençait alors, pour s’achever en 1893.

Après l’incendie dévastateur de 1972 d’importants travaux de restauration ont rendu au bâtiment toute sa splendeur.

Derrière une façade à deux tours en pierre blanche, et non en granit comme généralement dans l’Ouest du pays, se dressent des voûtes plus hautes que celles de Notre-Dame-de-Paris, c’est-à-dire à 37,5 m. Dans le croisillon droit se trouve le chef-d’œuvre de ce sanctuaire, le tombeau de François II et de Marguerite de Foix.

Commandé par Anne de Bretagne il a été réalisé par Michel Colombe en 1507.

Les Cryptes de la cathédrale

La crypte romane du XIe siècle abrite le trésor de la cathédrale.

La seconde crypte du XIXe siècle, plus vaste, accueille une exposition permanente consacrée à l’histoire de la cathédrale.

Le jardin des plantes

7 hectares. Sa réputation scientifique était déjà bien établie au milieu du XVIIIe siècle.

En 1726, Louis XV avait en effet ordonné aux capitaines des navires de Nantes de ramener des graines et des plantes des colonies et pays étrangers.

Ouvert au public en 1829, il est transformé à l’anglaise en 1860, non sans que ses collections soient sans cesse enrichies par l’apport des navigateurs et l’achat d’espèces rares. Quatre kilomètres d’allées y sillonnent parmi des reliefs naturels ou artificiels divisés en fonction des zones géographiques du globe.

Près de 600 essences et 500 variétés horticoles s’y déploient, dont de nombreux camélias et magnolias.

Rangé parmi les cinq plus grands jardins victoriens, il a été labellisé Jardin botanique d’Europe en 2000 puis Jardin remarquable par le ministère de la Culture en 2009.

L’église Sainte-Croix

Façade baroque, nef flamboyante, chœur néo-gothique, certes. Mais la grande curiosité de l’édifice est son beffroi métallique couronné d’anges sonnant de la trompette aux quatre points cardinaux.

Elevé sur l’église par la mairie bien avant la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, il enferme une horloge et la plus lourde cloche de la ville (8 096 kg) provenant toutes deux de l’ancienne tour du Bouffay.

Place Maréchal Foch

On y accède par la Porte Saint-Pierre, du XVe siècle, qui flanque la cathédrale. On la nomme communément place Louis XVI car la colonne érigée en 1790 en son centre porte l’une des rares figures de ce dernier encore visible en France. Les cours Saint-Pierre et Saint-André qui s’étendent de part et d’autre offrent au regard de beaux hôtels XVIIIe.

Le musée des Beaux-Arts

Le musée est conçu et ordonné autour d’un vaste et lumineux patio central.

Son architecture permet la présentation chronologique d’une collection dense, harmonieuse, véritable histoire de la peinture occidentale du XIIIe au XIXe et des pratiques artistiques du XXe à nos jours.

On y admire des œuvres de De la Tour, Ingres… Au rez-de-chaussée, les collections du XXe siècle s’organisent autour de beaux ensembles donnant une vision éclectique et ouverte de l’art moderne et contemporain.

Les écoles

Maternelle – Primaire : Saint Pierre, Léon Blum, Molière

Collège – Lycée : Clémenceau, Saint Stanislas